Corps

Bonsoir,

A la question, pourquoi est-ce que je me néglige aujourd’hui ? Je pense souvent qu’il y a des choses plus importantes à faire, je n’ai pas l’envie, que je ne sais pas faire, quoi choisir, que je n’ai pas de gout, je ne veux pas attirer des psychopathes, je ne veux pas me mettre dans des situations embarrassantes, je trouve que je n’ai pas de raison, j’ai l’impression que tout le monde s’en fout, je ne veux pas que ce devienne une contrainte qui me pèse. Que de pensées reluisantes…

P : il y a des choses plus importantes à faire. => C’est faux, ce n’est pas une question d’importance.
P : je n’ai pas envie. => c’est une pensée inutile.
P : je ne sais pas quoi faire, quoi choisir => c’est une pensée inutile, j’ai qu’à commencer par un début.
P : je n’ai pas de gout => c’est faux, j’ai ma singularité et si je l’assume, elle me va bien.
P : je ne veux pas attirer de psychopathes, me mettre dans une situation embarrassante => cette pensée est inutile
P : j’ai l’impression que tout le monde s’en fout => a minima, moi non, c’est faux
P : J’

REPONSE

Ok le travail que vous avez fait ici est intéressant car il nous montre que vous ne questionnez pas réellement vos pensées par défaut. Vous vous contentez de les contredire. (Pas de problème ! Ça arrive. vous êtes là justement pour apprendre à le faire et vous voulez apprendre à le faire). C’est intéressant dans le sens où cela nous explique pourquoi vous avez l’impression de renforcer vos pensées par défaut en faisant le travail de questionnement. Lorsque quelqu’un nous contredit, la tendance naturel du cerveau est d’opposer de la résistante et de camper sur ses positions. Ce que vous ressentez est donc tout à fait normal.

Questionner une pensée par défaut ce n’est pas simplement écrire ou se dire “c’est faux” ou “c’est une pensée inutile”. Questionner une pensée par défaut c’est jouer avec et elle et poser des questions à notre cerveau.

Ex : “il y a des choses plus importantes à faire”

Moi ➼ Est-ce que c’est vrai qu’il y a des choses plus importantes à faire ?

Cerveau ➼ Oui ! Il y a “…” et aussi “…” et encore “…” . Tout cela est plus important que de prendre soin de moi.

Moi ➼ Ok il y a des choses plus importantes à faire, mais est-ce que prendre soin de moi ne fait pas partie des choses importantes à faire ?

Cerveau➼ Oui peut-être… mais en quoi c’est important?

Moi ➼ je pense que c’est important parce que “….” et “….” et aussi parce que “….” . Est-ce qu’on peut se mettre d’accord sur le fait que oui il y a des choses plus importantes que d’autres et que prendre soin de moi fait partie de ces choses là ?

Cerveau ➼ Ok…

Vous voulez l’idée ? A vous…