Merci pour le réconfort, ça fait du bien 🙂
Il y a du coup plusieurs situations donc je vais commencer par mon fils. Une situation avec plusieurs émotions.
Modèle par défaut
C : Mon fils fait une énorme colère en pleine ville
P : mais pourquoi fait-il encore ça à son âge ? (6ans) ça ne s’arrêtera donc jamais?
E : Colère
A : je quitte les lieux en lui tenant la main, c’est long, je lui demande d’arrêter, il crie plus fort, je lui dit qu’il y aura une punition
R : je bouillonne, je suis très très mal
C : Mon fils fait une énorme colère en pleine ville
P : il y a que lui qui fait ça, les enfants des autres de cet âge ne se comporteraient jamais comme ça. Il n’a pas le comportement que je voudrais qu’il ai.
E : Jalousie
A : On quitte les lieux, je lui dit que son comportement est inadmissible et qu’il est le seul à faire ça, je suis fâchée je crie
R : c’est l’horreur, on est en déconnection totale, nous crions tous les 2, je ne suis pas la maman que je souhaite être
C : Mon fils fait une énorme colère en pleine ville
P : Mais qu’est-ce que j’ai fais pour mériter ça ?
E : honte, tristesse
A : au delà de mon énervement je pleure derrière mon masque et mes lunettes noires car tout le monde nous regarde
R : Je suis dans un cauchemar
RÉPONSE
Votre circonstance “Mon fils fait une énorme colère en pleine ville ” n’en n’est pas une. Ce ne sont pas des faits. C’est une pensée.
➼ “énorme” c’est un jugement, une opinion, un avis et donc une pensée.
➼ “en pleine ville” sous-entendu c’est encore pire que ça se passe à cet endroit.
“Mon fils fait une colère en ville au cours laquelle il se roule par terre, il hurle, il pleure. Il fait cette colère parce que…”. Ça se sont les faits. Ça c’est une circonstance.
Rappelez-vous que les circonstances sont neutres. Jamais positives, jamais négatives, parfaitement neutre.
1/ Ré-écrivez votre C en décrivant uniquement les faits.
2/ Ensuite faites le travail de rendre cette C neutre dans votre tête. “Mon fils… ” c’est parfaitement neutre parce que…
Revenez poster votre travail ici.