Coup de mou

Bonjour, j’arrive pas à faire mes célébrations aujourd’hui… J’ai comme un gros coup de mou, le moral au plus bas… Je sais que ça peut arriver mais je ne vois pas par quel bout prendre les choses. Il faut que je prenne de la hauteur je le sais. Je ne veux pas baisser les bras.
Je crois que j’ai du mal à apprécier ma vie telle qu’elle est et j’envie celle des autres, je pensais que j’avais avancé là dessus mais cette semaine cela m’a explosé au visage…

Je vais exposer ma situation et au bout de chaque point identifier ma jalousie.

C’est difficile avec mes enfants, mon fils de 6 ans fait de grosses colères quotidiennement et aussi en public j’ai du mal à gérer. Les 3 se disputent souvent. J’ai l’impression qu’ils ne sont jamais satisfait. J’ai souvent honte de leurs comportements et je n’assume pas.
**Les enfants de mon entourage ne font pas cela, ils écoutent leurs parents, ne font pas de colères, ont les bonnes attitudes, sont discrets… **

Mon mari est d’humeur changeante, je trouve qu’il n’est pas un père ni un mari investi, souvent absent, souvent désagréable. Son activité professionnelle est irrégulière et financièrement nous sommes en difficultés…
**Les conjoints que je fréquente sont investi dans l’entretien de la maison, d’humeur agréable, calmes, proches de leurs enfants, aimants, jouent avec eux et ont un travail stable avec revenus stables. **

Les travaux à la maison avancent trop doucement et d’être en chantier de tous les côtés ça me stress, c’est le bazar… Et tout ce que l’on fait n’est jamais parfait (terrasse qui se décolle, peinture qui s’écaille, rien n’est jamais abouti…)
**Les maisons des autres sont nickel et quand ils font des travaux cela avance vite, car le mari s’y met à fond, et à la fin c’est superbe !**

J’ai du mal avec mon corps, en ce moment je grignote d’avantage et j’ai repris du poids. Mes enfants sont ronds aussi et on me le fait remarquer = culpabilité, il faut que je fasse plus attention à la maison. J’ai du mal à les habiller.
**Je n’ai pas dans mon entourage de personnes avec ces difficultés, mes amies ne sont pas toutes minces mais n’ont pas de problème avec cela, leurs enfants n’ont pas de surpoids.**

Voilà principalement ce qui me met en difficulté. Je sais qu’il s’agit sûrement de ma perception des choses mais là je me sens submergée, je ne sais pas par où commencer… Cette jalousie/envie/comparaison me bouffe littéralement…
J’ai beaucoup réfléchi en ce mois sur l’amour, est-ce que je manque d’amour pour moi ? Pour ma vie ? Pour ma famille ?
Merci d’avance pour votre réponse

RÉPONSE

Pas de panique vous avez simplement un cerveau d’être humain. Ce qui se passe ici est tout à fait normal et tout à fait humain.

Les pensées par défaut que vous avez sont normales et sont le résultat de ….. années (= votre âge) de pratique. Cela fait …. années que votre cerveau s’entraîne à avoir ce type de pensées. Il est tout à fait normal qu’ils se dirigent dans cette direction. Votre job est de continuer à vous coacher. Se coacher c’est changer l’entrainement du cerveau.

Maintenant que vous connaissez le coaching et que vous en savez plus sur le fonctionnement de votre cerveau, vous avez le choix : soit vous laissez votre cerveau vous répéter ces pensées par défaut en boucle et vous prenez la responsabilité du résultant que vous créez, soit vous vous coachez pour créer un résultat différent.

Personne ne va créer votre résultat à votre place. Personne ne peut le faire d’ailleurs.

Se coacher ce n’est se dire “je ne devrai pas avoir ces pensées là”. CE N’EST PAS ÇA DU TOUT. 

Se coacher c’est être curieuse envers soi-même. C’est avoir la curiosité de comprendre comment on crée un résultat dans notre vie dont on ne veut pas. C’est écrire ses pensées. Ecrire son modèle par défaut. Questionner ses pensées par défaut. Ecrire un modèle intentionnel. Rediriger son cerveau vers la pensée intentionnelle. Et utiliser le générateur de pensée si besoin.

Commencez par écrire un modèle par défaut.