Procrastination

Bonjour Lilyrozenn

Je viens de me rendre compte qu’une autre facette de mon comportement est certainement liée avec le fait de ne pas effectuer mon travail de coaching comme il est recommandé
J’ai tenté le modèle par défaut que vous m’avez conseillée par à partir de la circonstance ” j’imprime mes carnets de coaching ”
Je vous le présente :

C : j’imprime un carnet de coaching

P : bon ok y a du boulot , je m’y attelerais dès que j’aurai un moment

E : découragement ?

A : je lis le carnet / je réponds mentalement aux questions qui peuvent être traitées rapidement/ je range le carnet

R : je remets à plus tard mon travail et plus tard n’arrive jamais.

Je n’arrive par contre pas à trouver l’émotion exacte , il y a une sorte de découragement à la prise de conscience du travail à effectuer, je me rends compte qu’il va falloir que je planifie un temps avec moi même pour faire ce carnet , j’ai aussi également l’envie que ça aille vite ( cette envie me poursuit sans cesse et dans plusieurs domaines de ma vie ) ET aussi et surtout l’art d’exceller dans la procrastination !
Cette pratique est présente dans tous les domaines de ma vie . Tant que je ne suis pas dans l’URGENCE je remets TOUT à plus tard !
D’ailleurs dans le cas concret de cette circonstance je ne m’y mets jamais car je ne suis jamais dans l’urgence ; en faisant à ma sauce j’obtiens quand même des résultats qui me conviennent .

Merci pour votre retour

Valérie

RÉPONSE

1/ Demandez-vous pourquoi votre cerveau à “l’envie que ça aille vite”. Quelle est l’émotion que votre cerveau veut éviter de ressentir lorsqu’il veut que ça aille vite ? ET Quelle est l’émotion qu’il cherche à ressentir en cherchant à faire en sorte que les choses aillent vite ?

2/ Quelle est l’émotion que vous ressentez quand vous avez cette pensée “Tant que je ne suis pas dans l’URGENCE je remets TOUT à plus tard !” ?

Observez que cette pensée est un jugement négatif à propos de vous même. “tant que je ne suis pas dans l’urgence je remets tout à plus tard … sous-entendu … et je ne devrais pas, ce n’est pas bien”. Questionnez ce jugement. Est-ce vrai que vous remettez absolument TOUT à plus tard ? Est-ce vrai que c’est toujours une mauvaise chose de fonctionner ainsi ? Est-ce que ça peut être une qualité ? Est-ce que cela vous empêche d’apprendre à fonctionner différemment ? Ou est-il possible que ce soit une qualité chez vous et que vous soyez tout à fait capable d’en développer une autre ? Est-ce possible que vous soyez curieuse et intéressée de découvrir comment ?

3/ Faire à “votre sauce”, c’est faire les choses à votre façon. Et c’est bien la seule façon dont vous pouvez les faire, puisque c’est la vôtre. Vous ne pourrez jamais faire les choses à ma façon car il n’y a que moi qui puisse faire les choses à ma façon. Vous ferez toujours les choses à votre sauce. Et c’est très bien comme ça.

Maintenant si vous voulez faire évoluer votre façon de faire, c’est tout à fait possible. Partez tout simplement du principe que votre façon de faire est excellente et que c’est justement ce qui va vous permettre de la faire évoluer.