Relation Collègues -3( ce que je pense de moi)

Bonsoir lilyrozenn,

Tout d’abord, merci. Merci pour votre analyse qui me pousse à me poser les bonnes questions et donc les bonnes réponses sur moi même.
Je voulais vous remercier sur l’ensemble des vidéos sur le couple. D’ailleurs la vidéo sur “Apprendre à dire Non” m’a parlé particulièrement. ET l’ensemble des questions que je pose en ce moments est surement lié à question que vous m’avez posé.
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QUE PENSEZ VOUS DE VOUS MELANIE ? ECRIVEZ TOUTES VOS PENSEES. (en espérant que ce soit pas trop long )

Je ressens beaucoup de négatifs, et ça depuis toujours ( en tous les cas j’en ai l’impression) J’aimerais ajouter que tout ce que j’ai réalisé dans ma vie adulte, de femme et de maman : j’arrive à en retirer des choses positives car ce sont des faits.
AU fond de moi même, quand ça ne va pas, quand j’ai un désaccord avec les autres: beaucoup de négatif:
Je me sens coupable d’être moi; je me sens coupable d’avoir un avis différent , coupable d’exister de vivre.

Quoi que je fasse j’ai l’impression de mal faire, d’être nulle de ne pas avoir de réparti, que j’ai besoin des autres pour me protéger comme lorsque j’ai besoin de mes parents quand j’étais petite.

Lorsque je suis contrariée, j’ai besoin de me confier à plusieurs personnes pour qu’ils me rassurent que j’ai bien fait, et quand ils ne vont pas dans mon sens, je le prends mal et je suis toujours mal.
(exemple: quand j’ai eu un doute sur mon entretien RH, quand ça se passe mal avec un collègue, quand je sens que je doute et que d’autres me rabaissent)

Très régulièrement, je n’arrive pas à dire non. Les fois ou je le fais
c’est soit je ne me sens pas à l’aise et ça se voit et mon interlocuteur en profite. Soit je deviens agressive.
(Exemple : en covoiturage, on m’a fait des avances ( très déplacées) j’ai dit non mais il a insisté, insisté. j’ai redit non ( avec la peur au ventre) mais ça n’a pas été entendu. il fallu que j’arrête le covoiturage pour qu’on m’entende.)

Régulièrement, je me sens rabaissée. Rabaissée car mon père avait tendance à dire qu’il avait raison. POINT.
Je supporte difficilement le fait qu’on dise de moi que je suis incompétente=d’ailleurs je n’ose pas demander de l’aide quand j’en ai besoin je prefere rechercher d’abord par moi même avant d’oser demander. Je préfère rester renfermer vers moi même que de demander. car demander de l’aide c’est être faible ( en tous les cas dans ma tète) C’est d’ailleurs surement pour ça que je veux avoir raison dans mes relations car derrière tout ça j’ai un manque de confiance en moi, peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas être compétente.

IL y a une semaine j’ai osé affronter l’avis de mon père ( exemple ma grand mère a fait un séjour à l’hopital et est actuellement en ehpad: depuis qqs mois je fais en sorte d’aller la voir toute les semaines, de prendre soin d’elle et j’ai donc insisté auprès de l’ehpad pour aller la voir suite à la visite de l’hôpital; mes parents ne voient pas les choses de cette manière) Au final depuis mon enfance je suis différentes d’eux: eux ont raison et moi j’ai tord c’est comme ça. Je sais depuis longtemps que ce n’est pas ça mais très souvent “ils” me font sentir que j’ai tord . J’ai obtenu u nouveau poste et une nouvelle promotion; pour eux c’est une bonne nouvelle mais sans plus, ce qui les inquiétait c’est que mon frère était au chômage. Moi c’était normal.

Je suis très émotive depuis mon plus jeune âge, en tous les cas je me considère comme telle. J’aime aller vers les autres comprendre les autres mais très souvent ça me joue des tours. (exemple: qd mon conjoint rale-> je m’énerve, quand les gens se plaignent et autour de moi _> idem) J’ai l’impression que c’est le prix à payer lorsqu’on est émotif. J’ai longtemps penser que j’avais transmises mes peurs à mon fils ainé : au final en refléchissant bien peut etre pas.
Lorsque je suis honnête envers mes collègues ( lorsque c’est négatif) et que qq met le doute; je culpabilise et je doute de moi même, je rumine.

Je suis une passionnée, passionnée de la vie, quand je m’engage je le vis à fond que ce soit pour mon théâtre, ma famille, ma vie pro ou encore ce coaching. J’ai eu des critiques car je veux ( au travail) notamment faire avancer les choses, je peux paraitre autoritaire et quand ça ne va pas dans mon sens je n’aime pas ça, je le prends pour moi et je peux etre suceptible.
Je ne sais pas etre synthétique et je me perds parfois dans mes explications.

J’ai beaucoup avancé sur moi mais je me rends compte que j’ai un regard dur envers moi même. Mon 1er reflexe: je ne vois que le négatif. Je me regarde parfois dans la glace et je me dis souvent que je ne suis pas belle, ni bien . Je le dis souvent à mon conjoint et quand je me sens comme ça j’ai envie de me refermé vers moi même et ne pas m’ouvrir à mon conjoint que ce soit pour nos relations intimes ou autres. Je ne me l’explique pas.
Je ne me trouve pas moche tout le temps mais je me dis si je me trouve belle ou trop bien dans ma peau il va avoir un danger ça cache quelque chose et je vais etre obligé de quitter ce qui me rend heureuse mon conjoint. Je sais c’est ridicule quand on y réfléchis … mais c’est ce que je ressens.

Je me dis aussi que j’ai de la chance d’avoir mon conjoint , mes 2 garçons magnifiques que j’ai tellement souffert que j’ai eu tellement mal émotionnellement parlant pendant mon enfance, que je ne veux pas que ça leur arrive. Je ne veux que leur bonheur Je veux etre fière d’eux ( car je ne suis pas assez fière de moi peut etre !!!) Car mes parents ne sont peut etre pas fier de moi? Je ne supporte pas qu’on leur fasse du malcar je sais que c’est dur et que j’ai vécu ça… Je ne partais pas pendant mes vacances; on me reprochait d’avoir peur des autres: je ne parlais pas pas faus aux personnes de ma famille. De peur que ma mère me juge.

Au final: je me rends compte que ce pavé est très négatif, néanmoins je suis fière de ce que je suis aujourd’hui, d’être devenu une femme indépendante, une femme active, une femme passionnée de théâtre et une envie de progresser, d’évoluer et de faire évoluer ma famille vers la vie que je veux.

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En conclusion, je me rends compte que les questions que je vous ai posé dernièrement se rejoignent par rapport à ce que je pense de moi. ( peur de ne pas etre à la hauteur et peur du jugement des autres…)

Encore (je me répète) merci.

Mélanie

REPONSE

Bravo pour ce travail Mélanie.

Maintenant j’aimerai que vous relisiez ce que vous avez écrit et que vous sépariez les faits de vos pensées à propos de ces faits.

Postez votre travail ici.