Relation – Pensées

Bonjour LilyRozenn,

Je fais suite à mon dernier message ( Relation Collegues faits/pensées)

[Que pensez-vous de cette liste de pensées ? Sont-elles utiles ou inutiles ? Sont-elles à 100% vraies ? Quelles émotions déclenchent-elles en vous ? Voulez-vous les garder ou pas ? Quelles celles dont vous pourriez vous débarrasser facilement ? Quelles sont celles dont vous sentez qu’il va être difficile de s’en débarrasser car elles semblent 100% vraies ? Faites ces 2 listes.
Ensuite dites-moi quelles sont les pensées que vous oubliez d’avoir à propos de vous ?]

Qu’est ce que je pense de ces pensées, je pense qu’elles sont énormément négatives, qu’elles me font mal très mal et qu’elles sont inutile ; elle sont le reflets des pensées que j’avais petite. Elles me font culpabiliser alors que j’ai besoin d’avancer.
Elles me déclenchent énoprmément de culpabilité, de colère, de tristesse, mais aussi un mal être énorme.
J’ai fait 2 listes
Ci-joint les pensées que je pourrais me débarrasser facilement :
P Je me sens coupable d’être moi;
Pje me sens coupable d’avoir un avis différent, coupable d’exister de vivre.
P  j’ai l’impression de d’être nulle
P  j’ai l’impression de ne pas avoir de réparti,
P  j’ai besoin des autres pour me protéger
P :Je suis mal
A : je préfère rien dire plutôt que de demander.
A : Je préfère rester renfermer vers moi même que de demander.
P : je veux avoir raison dans mes relations
P : j’ai peur de ne pas être compétente.
P : eux ont raison et moi j’ai tord c’est comme ça.
P :Ils s’inquiétait de mon frere et pas de moi
P : Je suis très émotive
P : ça me joue des tours.
P : J’ai l’impression que c’est le prix à payer lorsqu’on est émotif.
P : Je suis une passionnée,
P : je peux paraitre autoritaire
P : Je suis susceptible.
P : Je me vexe
P : je ne vois que le négatif.
P : Je me renferme vers moi-même
P : je ne veux pas que ça leur arrive.
P : je ne suis pas assez fière de moi peut etre !!!
P : Mes parents ne sont peut-être pas fier de moi
P : J’ai peur que ma mère me juge.

Ci-joint les pensées que je pourrais me débarrasser difficilement :
P  Je ressens beaucoup de négatifs
P  j’ai l’impression de mal faire,
P :Les autres ne m’appuient pas
P :Je suis suceptible
P : je n’arrive pas à dire non quand je ne suis pas sure de moi
P : je ne me sens pas à l’aise et mon interlocuteur en profite.
P :Soit je deviens agressive.
P : je me sens rabaissée.
P : je suis incompétente (quand on me contredit)
A :je n’ose pas demander de l’aide
P : demander de l’aide c’est être faible
P : j’ai un manque de confiance en moi
P : j’ai peur de ne pas être à la hauteur,
P : je suis différentes d’eux:
P : “ils” me font sentir que j’ai tord .
P : Ils m’aiment moins
C : J’aime aller vers les autres
C : J’aime comprendre les autres
P : J’ai transmis mes peurs à mon fils ainé
P : Je ne sais pas etre synthétique
P : je me perds parfois dans mes explications.
P : j’ai un regard dur envers moi même.
P : je ne vois que le négatif.
P : je ne suis pas belle, ni bien .
P : si je me trouve belle il va avoir un danger : je vais etre obligé de quitter ce qui me rend heureuse mon conjoint.
C : Ma mère me reprochait d’avoir peur des autres

Ensuite dites-moi quelles sont les pensées que vous oubliez d’avoir à propos de vous ?
Je suis à l’écoute des autres
J’aime que mes proches soient bien
Je suis très empathique
Je suis souple et peut m’adapter à plusieurs situations
Je suis à l’écoute de moi-même
J’ai démontré que j’étais à l’initaitive de plusieurs evenements pour se retrouver
J’aime faire de nouvelles choses et les faire découvrir aux autres
J’aime prendre des initiatives
Je suis dynamique
Je sais m’organiser
Je sais former des gens
Je suis gentille et ouverte aux autres
Je suis persévérante

J’ai essayé de faire cette liste mais j’avoue que c’est difficile pour moi de faire une liste de choses positive sà propos de moi , même si quelque fois j’y arrive.

J’aurais aimé pouvoir intervenir au coaching de ce jour : je profite de vous parler d’un évenement qui s’est passé et qui confirme l’ensemble des pensées que je me répète, néanmoins j’ai été bouleversée et je le suis encore. Je ne sais pas si cet exemple pourra aider afin de faire un modèle.
Je suis en télétravail, mes parents m’apportent un siège d’occasion. Dès leur arrivée, je constate que ma mère fait la tete, elle a un regard fermé. Rien que ça ça me rend nerveuse. Je me dis que ça ne va pas le faire. Je les remercie , j’installe le siege dans le bureau .
Elle dit c’est quoi ce bazar ? C’est un bureau ou une salle de jeux ?
Je lui dis les 2.
J’informe à mes parents qu’une entreprise d’isolation est intervenu afin d’isoler. Je lui dis qu’on en a eu pour 250 €. Elle est très agressive dans le ton : « C’est pas vraio C’est pas possible, tu es sure que ce n’est pas 250€ au metre carré »
Je ne me sens pas à l’aise car c’est mon conjoint qui s’en ai occupé, mais c’est comme si elle cherchait tous les petit détails pour savoir et pour me mettre mal à l’aise.
« Non ce n’est pas possible ça coute au moins 3000 euros », j’explique que c’est pour l’isolation à 1€… » Après avoir avoir affirmé que cela coutait aussi cher elle est revenue sur ses paroles, sans s’excuser.
Ensuite, je leur annonce que nous allons mettre ne place une clim : elle me dit que c’est n’importe quoi que ça ne sert à rien que je vais consommer du CO2. Tous les éléments négatifs. J’arrive à glisser un mot en lui disant que nous avons 2 avis différents. ( mais je sens qu’intérieurement je ne me sens pas bien elle balance des arguments qui ne sont pas d’elle de manière agressive , elle est de mauvaise humeur et ça me touche, ça me fait du mal , je me sens rabaissée : je suis encore la petite fille alors que je suis adulte)
Je continue ma discussion en disant que je veux changer les meubles et la déco et là encore ben tu pourrais peindre ce meuble … et ils insistent quand je dis non je veux acheter … quoi que je dise j’ai l’impression d’avoir tord.
Enfin, le dernier sujet a été ma grand mère. Ma grand-mère est en ehpad et s’est cassé le col du fémur. J’ai réussi à avoir un rendez vous avec elle y a 15 jours( d’ailleurs j’en étais très fière) . Je dis à ma mère que je trouve que mamie est fatiguée, et qu’elle n’a pas le moral. Et elle me dit (répète ce que dit mon père) , comme quoi mamie n’a pas changé , qu’elle va bien et qu’il n’est pas normal qu’on m’est laissé entré à l’ehpad alors qu’elle sortait de l’hôpital. En gros ce que je dis n’est pas vrai.
J’ai eu l’impression qu’elle ressentait de la jalousie car j’allais la voir toute les semaines. Pour moi c’est très important et c’est important pour elle car elle est âgé de voir du monde.
J’ai très mal vécu cet épisode, et j’avoue que ce soir malgré avoir fait le vide dans ma tète : je me sens très triste, très mal et je n’arrête pas de pleurer. J’espère que vous pourrez m’aider.

Mélanie

REPONSE

1/ Nous allons commencer par travailler sur la première liste de pensées. Pour chacune de ces pensées,  vous allez répondre à ces questions

  • Est-ce que c’est “vrai” ? Si c’est vrai ça veut dire que c’est “un fait”, ça veut dire que c’est une circonstance. 
  • Est-ce une interprétation de la réalité ? Est-ce MON interprétation de la réalité ? 
  • Est-ce que cette interprétation, cette pensée m’est utile m’est utile ?
  • Existe t-il d’autres interprétations que suis capable d’accepter comme vraies ? 
  • Est-ce que ces interprétations me sont plus utiles ? 

ex : “je me sens coupable d’être moi”. Est-ce que c’est “vrai” ? Si c’est vrai ça veut dire que c’est un fait. Mais ce n’est pas un “fait”:  je ne suis pas coupable d’être moi”, on ne peut pas m”accuser et m’envoyer en prison en disant “oui, elle est coupable d’être elle-même”. “Je me sens coupable d’être moi” ce n’est pas vrai. Ce qui est vrai c’est que je choisis de me sentir coupable d’être moi. Est-ce une interprétation de la réalité ? Est-ce MON interprétation  de la réalité? C’est mon interprétation de la réalité à propos de moi-même. Je choisis intentionnellement de me sentir coupable d’être moi plutôt que de ne pas le faire. Personne ne me pousse à le faire, personne ne me force à le faire. Je le choisi de mon plein gré. J’ai même accumulé des preuves que j’ai bien des raisons de faire ce choix. Je choisis de croire que je n’ai pas d’autre choix que de penser cela à propos de moi. Est-ce que cette interprétation, cette pensée m’est utile ? Non. Existe t-il d’autres interprétations que je suis capable d’accepter comme vraies ? “Je suis moi, avec mes défauts et mes qualités, je suis un être humain comme tous les autres êtres humains”, “il est possible que je n’ai pas à me sentir coupable d’être moi”, “Il est possible qu’aucun être humain n’ai à se sentir coupable d’être lui-même sauf s’il commet des crimes passible de la peine de prison”, “il est possible que si j’arrête de me sentir coupable aucune catastrophe n’arrivera, bien au contraire : plus de bonheur arrivera”, “il est possible que j’ai le droit de ne pas me sentir coupable d’être moi tout en restant moi”. Est-ce que ces interprétations me sont plus utiles ? Oui.

Je vous invite à faire ce travail pour toutes les pensées de la première liste. Pour certaines ce sera facile et pour qu’autre ça bloquera un peu plus. C’est tout à fait normal. Poussez votre cerveau à donner des réponses quand même. Faites m’en un retour ici.

2/ Concernant ce qui s’est passé avec vos parents écrivez un ou plusieurs modèles par défaut et observez le lien entre votre résultat et votre pensée. Puis postez-les ici.