Relations familiales

Bonjour,
Merci pour vos conseils
Effectivement, ma circonstance est une pensée. J’ai voulu généraliser pour toute situation mais du coup, ça devient une pensée.
Comme Circonstance, je pourrai dire: Ma belle-sœur me dit de faire quelque chose pour la famille. je ne peux pas. Elle me dit que je pourrai le faire, que je suis compliquée, que ce n’est pas difficile de le faire, que la famille n’est pas importante pour moi, que je ne pense à elle et sa famille..

Comment je me sens par rapport aux pensées suivantes
“Je ne suis pas d’accord avec certaines personnes”: en fait je pense que j’ai le droit de de ne pas être du même avis et ce n’est pas grave en soi. On peut respecter les limites de chacun et/ou faire des compromis. Mais vis-à-vis de ma belle-mère et de ma belle-soeur, j’ai peur car je pense, du fait de situations antérieures vécues qu’elles vont être en colère et me donner leur avis sur ma personne. Pourtant, je sais que ma pensée n’est pas utile puisque je ne me sens pas plus à l’aise.
“J’ai aussi le droit de me dire que certaines personnes ne me font pas du bien et que je dois les tenir un minimum à distance”: pour moi, ce n’est pas une pensée négative. Quand il s’agit d’amis, on s’éloigne parfois quand nous sentons que nous ne sommes pas sur la même longueur d’onde, ça fait partie de la vie…. C’est triste mais passer du temps ensemble ne nous satisfait pas. Pour la famille, c’est plus compliqué car je partage ma vie avec des membres (fils, frère, neveux, petits-enfants, Toutefois, je pense qu’on n’est jamais obligés de rien. Ce que je souhaite c’est que mes enfants aient un lien avec leur famille.
J’ai passé beaucoup de temps et d’énergie à essayer de créer une relation positive, en prenant en compte les remarques. Mais ça ne fonctionne pas pour moi.
“Certaines personnes ne me font pas du bien”: je comprends que ce sont mes pensées et mes émotions qui me créent de la souffrance. J’avais des attentes vis-à-vis de mes relations avec ma belle-famille. J’accorde de l’importance à la compréhension des uns et des autres, au non-jugement au sein d’une famille. Ce n’est pas ce que je ressens vis-à-vis de ma belle famille.

Les autres pensées que j’ai:
je me dis que c’est un problème de ne pas être d’accord avec ma belle-famille. Je me sens enfermée et obligée.
Je me dis que les autres pensent que je ne suis pas à leur hauteur. Je me sens moins bien, nulle.
Je me dis que ma belle famille attend de moi que je pense comme eux. Je me sens enfermée et obligée.
Tout cela me met en colère.
Je me rends compte que je suis responsable de mes souffrances mais c’est difficile parce que comme dit plus haut, j’ai passé du temps et de l’énergie à écouter leurs remarques pour faire le plus que je pouvais en fonction d’eux quitte à m’oublier. Aujourd’hui, j’ai vraiment besoin d’apprendre à m’écouter, je dois dire davantage /non/ (peut-être parfois trop), même si ça les fâche et que je m’éloigne davantage d’eux.
Je crois que je voulais avoir une bonne relation avec eux pour coller à leur modèle de “famille idéale”, bien qu’aucune famille n’est idéale, je le sais.
Ce que je veux aujourd’hui c’est une relation apaisée pour moi. Mais j’ai des difficultés à supporter leurs critiques et à les mettre à distance. Bien que j’ai pleinement conscience actuellement, que leur parole n’est pas LA vérité.
Merci encore pour vos conseils qui me font progresser
Charlotte

RÉPONSE

1/ Bon travail pour la circonstance. Voici une circonstance encore plus précise, qui décrit les faits tel qu’ils se sont passés.

C : Ma belle-sœur me dit “fais quelque chose pour la famille” je lui dis ” je ne peux pas”. Elle me dit ” tu pourrais le faire, tu es compliquée, ce n’est pas difficile de le faire, la famille n’est pas importante pour toi, tu ne penses pas à moi et à ma famille”

Cette circonstance est neutre. Elle n’est ni négative, ni positive car ce sont de simple faits qui sont arrivés. Dans votre tête cette circonstance n’est PAS neutre. Elle est déjà négative car vous pensez que ça ne devrait pas arriver. Tant que vous verrez cette C de façon négative, vous êtes condamnée à avoir des pensées négatives et à ressentir des émotions négatives.

Votre travail est de montrer à votre cerveau que cette circonstance, que ces faits, que ce qui est arrivé est parfaitement neutre.

” Ma belle-sœur me dit “fais quelque chose pour la famille” je lui dis ” je ne peux pas”. Elle me dit ” tu pourrais le faire, tu es compliquée, ce n’est pas difficile de le faire, la famille n’est pas importante pour toi, tu ne penses pas à moi et à ma famille” ➼ c’est neutre parce que ….

2/ Quelle est l’EMOTION que vous ressentez lorsque vous avez les pensées suivante ?  Une émotion c’est un seul mot. L’idée n’est pas de me dire comment vous vous sentez, l’idée est de nommer votre émotion, de l’identifier. Celle que vous ressentez dans votre corps.

P : Je ne suis pas d’accord avec certaines personnes

E : ?

P : J’ai aussi le droit de me dire que certaines personnes ne me font pas du bien et que je dois les tenir un minimum à distance

E : ?

P : Certaines personnes ne me font pas du bien

E : ?

Vous saurez si votre pensée est utile et si elle vaut la peine d’être gardée en fonction de la qualité de l’émotion qu’elle vous déclenche.

3/ Faites ce travail avec vos autres pensées. Trouvez l’émotion que chacune de ces pensées déclenche en vous. Une émotion c’est un seul mot rappelez-vous.

4/ Enfin, faites-le tri. Décidez de ce que vous voulez faire de vos pensées inutiles.