#5 Mon mantra favoris pour aider les mamans à survire (moi y compris)

 

Qu'est-ce qu’un mantra ?

Selon Google, un mantra est un énoncé sacré, ou une syllabe, un mot, des phonèmes ou un groupe de mots qui aurait un pouvoir psychologique et spirituel.

J'aime avoir une poignée de mantra dans ma poche au cas où. 

Je les ai mémorisés et j’y fait appelle si nécessaire. 

Lorsque les temps sont durs, ils m’aident à garder la tête froide plutôt que d’avoir recours à la peur ou à la fuite.

Lorsque je traverse un moment difficile et que j’arrive à garder la tête froide, je fais des choses comme de l'exercice, je communique, j’écris un journal et je prends des mesures utiles en fonction du problème.

Lorsque les temps sont durs et que je n’arrive pas à garder pas la tête froide, je ressens une peur en moi qui m’incite à  éviter la situation en me plaignant, en restant au lit, en mangeant une boîte entière de biscuit ou en dépensant de l'argent.

Certaines de ces actions sont des choses que j'aime bien faire dans quand j’ai quelque chose à fêter ou si je veux me récompenser. 

Mais, quand je les fais à un moment où je veux fuir un problème, ces actions ne sont même pas vraiment plaisantes et elles ne m’aident certainement pas à régler mon problème.

Les mantras sont une bonne chose car ils m’aident. 

M’acheter des choses et manger des biscuits c’est bon aussi. 

Mais ce dont j’ai vraiment besoin pour créer la vie que je veux ce sont de bons mantras. 

Alors voici mon mantra mon préféré quand il s’agit de mes enfants.

Je le partage avec vous.

Peut-être que cela n’aidera pas certaines d’entre vous, mais pour d’autres je suis certaine que cela changera toute votre année scolaire. 

Ma coach m’a dit cela un jour : "tu n'es pas censée rendre ta fille heureuse. Il n'y a qu'elle-même qui peut le faire".

J’ai tout de suite adhérer au bon sens de cette phrase. C’est une pensée tellement logique, c’est une pensée qui me permet d’être plus heureuse ET d’être une meilleure maman.

En fait nos enfants ont leur propre cerveau et avec ce cerveau ils peuvent choisir ce qu’ils vont ressentir. Et ils ne veulent pas toujours se sentir heureux. 

Tout comme vous non ? En tant que maman, nous voulons que nos enfants soient tout le temps heureux, alors nous essayons d’éviter qu’ils se sentent mal. 

C'est épuisant pour eux et pour nous. Et surtout ça ne fonctionne pas, c’est inefficace au possible.

Maintenant, au lieu de ça, j'essaie d'apprendre à ma fille qu’elle peut choisir d'être heureuse… ou pas ! Je lui montre comment faire pour être heureuse. Mais au final, elle peut choisir.

Ce qui est si libérateur pour moi, c'est que mon bonheur ne dépend plus de son bonheur. Parfois, elle doit se sentir triste, elle doit avoir peur, elle doit se sentir blessée ou être découragée. Cela fait partie de son expérience humaine et elle apprend en grandissent.

Lorsqu’elle me dit le soir en se couchant qu’elle se sent malheureuse d’être toute seule dans son lit. Je lui dit que c’est un sentiment normal et que moi aussi parfois je suis malheureuse quand je me sens toute seule. Je lui montre comment se consoler (en prenant son doudou, en s’entourant de ses peluches, de ses bébés, en lui proposant de faire un gros câlin avec moi). Mais au final si elle veut continuer de pleurer parce qu’elle est malheureuse, c’est son choix. Et je lui fait savoir que je l’aime mais que maintenant je dois quitter la chambre.

Quand elle me dit qu’elle déteste le centre aéré, je lui dis qu’elle est autorisé à le détester. Mais qu’elle doit y aller quand même et que si elle veut apprendre à apprécier le centre aéré , elle peut me le faire savoir et je l’aiderai à trouver des raisons pour aimer ses journées là-bas. Mais elle n’y est pas obligé. Elle peut détester le centre aéré et je l'aimerai toujours autant.

Quand elle me dit qu'elle me déteste parce que je ne lui achète pas ce qu’elle veut, je lui dis qu'elle a le droit de me détester et que je l'aime tout autant. Je lui dit que moi aussi  j'aime avoir des nouvelles choses et que, quand elle est prête à me le faire savoir, j'ai de grands trucs à lui apprendre que j'utilise pour moi-même quand je ne peux pas acheter ce que je veux. Mais si elle ne veut pas se sentir mieux, je comprends tout à fait. Elle est totalement autorisée à me haïr dans sa tête. Et je l'aime tout de même.

Je ne suis pas censée la rendre heureuse. Je suis censé me rendre heureuse et lui enseigner des outils précieux. Je suis censé l’aimer, peu importe ce qu’elle choisit de ressentir.

Ah ! Quel soulagement ! 

Si cela vous parle à vous aussi, partagez-le sur les réseaux sociaux ou partout où vous aimez partager des choses ! 

Merci de me lire super maman.

Lilyrozenn