#4 Une réunion de famille, oh non !

 

Logiquement nous savons que les gens qui nous entourent n'ont pas le contrôle de nos émotions mais nous avons tendance à l’oublier surtout lorsque nous nous retrouvons en famille et que notre belle-mère ou notre belle-soeur nous tapent sur les nerfs. 

Pourquoi  ? 

Pourquoi avons-nous l’impression que les autres sont responsables de ce que nous ressentons ? 

Aujourd'hui, nous voyons  comment gérer les personnes difficiles.

 

Qu'est-ce qu'une personne difficile ? 

Nous trouvons qu’une personne est difficile à cause des choses qu’elle fait ou qu’elle dit. 

Ou encore parce que tout le monde s’accorde à dire que c’est une personne compliquée.

En vérité :  les personnes difficiles n’existent pas !

Ce qui rend les personnes difficiles c’est ce que nous croyons à propos d’eux.

Ce n’est ni leur comportement, ni leur parole, ce sont nos pensées à propos d’eux.

La preuve : il n’existe pas de de test sanguin qui vous dirait « oui c’est positif, c’est une personne difficile ou non ça va cette personne est ok ».

Ce n’est jamais un fait .

Même si tout le monde est d’accord avec vous, ce n’est pas un fait c’est une pensée.

Et quand vous acceptez que c’est une pensée, quand vous acceptez que c'est votre pensée, vous réalisez que vous êtes une partie du problème.

Les personnes difficiles n’existent pas, mais il existe des personnes pour lesquelles notre cerveau crée des pensées qui nous rendent malheureux, notre cerveau crée ces personnes difficiles. 

Un Outil : Le Modèle

Utilisons un outil qui s’appelle « le modèle » pour mieux comprendre tout ça. Il comporte 5 lignes :

Les Circonstances = ce sont des faits, il sont neutres

Les Pensées = ce que mon cerveau me dit à propos de ces circonstances, les circonstances déclenchent les pensées

Les Emotions = ce que je ressens, nos pensées créent nos émotions

Les Actions = ce que nous faisons, nos émotions conduisent nos actions

Le Résultat = c’est le résultat de notre vie, le résultat est créé par nos actions

Ce ne sont jamais les circonstances qui causent directement ce que nous ressentons, ce sont nos pensées à propos de ces circonstances.

C (circonstances) : ma belle-mère fait des remarques.

P (pensées) : qu’est-ce qu’elle est compliquée !

E (émotions) : irritation

A (action) : mise à distance ou dispute

R (résultat) :  je n’aime pas nos réunions de famille car ma belle mère est compliquée

Le résultat renforce toujours la pensée initiale.

Nous créons notre propre résultat.

Notre cerveau cherche toujours des preuves de nos pensées.

 

Le Vrai Problème

Nous avons tous 2 peurs basiques : 

- la peur de ne pas suffire aux autres ou à soit même : je ne vaux pas le coup, je n’en fait pas assez, je ne suis pas assez bien. Nous questionnons tous notre valeur, et les remarques de notre entourage nous font nous questionner à ce propos.

-la peur de passer à côté de quelque chose : il y a un truc pas juste, ma vie n’est pas sensée être comme cela, elle est sensée être comme ceci, je ne suis pas supposé faire cela, ce n’est pas sensé m’arriver, je n’ai pas de chance.

 

Ces deux grandes peurs sont toujours à l’origine de ce qui nous pose réellement problème. 

Ce n’est pas notre entourage. Et ça c'est une bonne nouvelle.

Car si les autres ne sont pas responsables de nos émotions, alors les autres n’ont pas à changer. Tant mieux car nous ne pouvons pas changer less autres (vous avez surement dû déjà vous rendre compte non ?).

C’est nous qui devons changer.

Tout ce que vous avez à faire c’est de travailler sur l’une ou l’autre de vos peurs de base.

Essayer de déterminer, pour vous, de quelle peur il s’agit.

 

S’il s’agit de la première peur : « je ne suis pas assez bien », le travail portera sur : 

-l’estime de soi, la confiance en soi,

-vos pensées à propos de vous-même,

-sur l’amour que vous devez éprouver pour vous même  Commencez à vous aimer. Quand  votre ma belle-mère vous fait des remarques dites-vous que «  elle n’a pas besoin de me comprendre ou de m’aimer. Je connais ma valeur, je m’apprécie, je suis ok avec moi même et je sais que je ne suis pas parfaite, j’ai des défauts mais je prends soin de moi. Son opinion à propos de moi ne veut rien dire à propos de moi, cela signifie quelque chose à propos d’elle même » .

-n’attendez pas que la reconnaissance de votre valeur vienne des autres, elle doit venir de vous avant tout : « je n’attend pas que les autres m’apprécient pour m’apprécier moi-même, je dois d’abord m’apprécier moi et ensuite les autres m’apprécieront ».

 

S’il s’agit de la seconde peur : « je passe à côté de quelque chose, ma belle-mère est injuste ». Travaillez à vous dire que :

-cette personne est là pour que j’apprenne quelque chose, 

-c’est un challenge qui m’est proposé et ce challenge va me faire évoluer,

-qu’est-ce que je vais retirer de cette interaction , qui vais-je devenir à l’issue de cet échange ?

-je vais profiter de l’occasion pour devenir une meilleure version de moi-même, plus forte plus confiante, plus capable,

-je peux apprécier quelqu’un qui ne m’apprécie pas,

-je me dis que c’est la vie que nous somme supposée avoir (ce n’est pas injuste), c’est ainsi que nous évoluons et que nous grandissons.

Votre Cerveau

Votre cerveau a deux modes : supervisé et non supervisé. 

Voici ce que votre cerveau fera face à ces personnes difficiles.

 

Un cerveau non-supervisé : 

C’est un cerveau qui vous offre des pensées en continue, de manière inconsciente, vous subissez ces pensées sans vraiment les maîtriser.

Il vous présente beaucoup de pensées négatives car le cerveau part des 2 peurs fondamentales et il cherche des preuves de « Est-ce que je suis suffisante par rapport aux autre ? »  et de « Est-ce que je rate quelque chose ? » .

Votre cerveau est supposé vous protéger des dangers, de faire en sorte que vous surviviez. Ils ne dissocie pas les dangers physiques des dangers émotionnels.

Il crée donc toutes ces pensées négatives afin de vous prévenir des dangers.

Quand nous rencontrons des personnes négatives ou des personnes difficiles, notre cerveau non supervisé a tendance à refléter leur comportement :

-« Ma belle-mère est négative  ! Elle n’est jamais contente, elle se plaint de … »  Pourquoi êtes vous si négative à propos de votre belle-mère ?

Au lieu de cela vous pouvez vous dire : oui c’est ma belle-mère, c’est comme cela qu’elle fonctionne, appréciez-la quand même  et passez à autre chose

-«  Ma belle-soeur critique toujours les autres ! Elle dit ceci, elle dit cela …. » Pourquoi critiquez-vous votre belle-soeur ? 

Au lieu de cela dites-vous qu’elle est juste humaine et qu’elle doit ne pas être bien dans sa peau ou dans sa vie pour avoir besoin de juger les autres comme cela tout le temps, et dites-vous que vous pouvez l’apprécier quand même. 

 

Un cerveau supervisé : 

C’est un cerveau qui vous offre des pensée de manière consciente, vous choisissez vos pensées afin qu’elles vous soient utiles qu’elle servent à vous rendre plus heureuse.

C’est un cerveau qui vous aide à apprécier les autres : oui,  l’amour est toujours une possibilité.

C’est un cerveau qui vous permet d’être la meilleure version de vous-même. Qui voulez-vous être dans cette situation ? Comment voulez-vous vous comporter ? Vous pouvez simplement réagir à la situation ou agir en décidant de vos actions pour obtenir le résultat que vous souhaitez pour vous (et non pas pour les autres).

Quand nous sommes en présence de ces personnes difficiles, notre cerveau supervisé nous permet :

-de gérer la situation avec respect. Du respect pour l’autre et du respect pour soi-même.

-de gérer la situation avec sincérité. De la sincérité envers l’autre et envers soi-même.

-de gérer la situation avec amour. De l’amour envers l’autre et envers soi-même.

Et si la personne difficile ne mérite pas que je l’apprécie ? Pourquoi est-ce que je l’aimerai, pourquoi est-ce que je l’apprécierai ?

Sachez que ce n’est pas vraiment elle que vous punissez en évitant d’éprouvez de l’affection pour elle.

C’est d’abord vous que vous punissez.

Qui en premier lieu se sent irritée , énervée contre votre belle-mère ? C’est vous ! Vous créez vos émotions négatives, vous les ressentez et vous les subissez.

Alors que si vous choisissez d’éprouver de l’affection pour elle, de l’apprécier, c’est d’abord vous qui ressentez cette émotion positive. 

 

Votre nouveau modèle :

C : ma belle-mère fait des remarques

P : c’est sa façon de faire 

E: je l’apprécie pour ce qu’elle est vraiment

A : je me comporte différemment, je l’apprécie et je peux poser des limites à notre relation

R : j’arrive à vivre dans son entourage

 

Quand nous ressentons de l’amour, nous sommes bien, nous sommes au top de nous-même.

L’amour vous fera toujours vous sentir mieux et généra de meilleures émotions. Yep...  Gardez ça en tête mes supers mamans !

Prenez soin de vous.

Lilyrozenn.